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A propos du premier projet BOTNEM

Devenir Acteur de son propre développement à travers une formation professionnelle

1 octobre 2019

ETAPE 1: ACQUISITION D’UN TERRAIN VIABILISE POUR LA CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNEL POUR JEUNES DE QUARTIER DEFAVORISES ET MIGRANTS DE RETOURS FORCES

L’Afrique Centrale a depuis toujours été une région d’émigration. Cette émigration s’organisait de façon régulière, elle était préparée et souvent accompagnée de retours réguliers des migrants, et de transferts de devises pour les familles d’origine. A cette émigration dite ´traditionnelleª, plus ou moins cadrée et circulaire, est venue se substituer une émigration plus anarchique et de plus en plus volumineuse. Les raisons sont bien connues, dont l’extrême pauvreté des pays et l’insuffisance d’opportunité de travail: moins d’une personne diplômée sur cinq à accès à l’emploi. Cette accentuation se traduit malheureusement de plus en plus par l’illégalité du processus migratoire, avec tout le lot de conséquences négatives et beaucoup de souffrances vécues que cela implique. Ce qui provoque souvent une violation systématique des Droits de l’Homme et au-delà, l’appauvrissement des familles vu l’échec des projets migratoires clandestins stériles.

Les rapatriements des ressortissants de l’Afrique Centrale et leurs refoulements par la route et directement aux frontières des pays de l’Afrique de l’ouest sont de plus en plus nombreux, ce qui provoque des poches de migrants errants aux villes frontières des pays ouest Africains. En effet, les pays du Maghreb, ont une forte tendance depuis quelques temps, à calquer leurs modèles de gestion des flux migratoires sur ceux des pays européens sans les moyens de ces derniers. S’ajoutant à cette situation, le Cameroun comme, d’autre pays de la région d’Afrique centrale par ailleurs, devient également un pays de migration de transit ´par défautª qui vient s’ajouter à sa propre émigration.

Au la vue de l’évolution de la situation de la migration, le projet souhaite cibler des jeunes issus des quartiers défavorisés et les migrants de retours forcés qui vivent dans des conditions difficilement supportables n’ayant aucun accès aux droits fondamentaux.

On compte plus d’un millier personnes rapatriés des pays européens et du Maghreb vers le Cameroun chaque année et plus de cinq millions de candidats au départ issus de toutes les villes du Cameroun.

Certains de ces migrants de retour forcé et les jeunes issus des quartiers défavorisés de la ville de Douala ce sont regroupés au sein d’une association dénommée BOTNEM qui signifie en la Bassa ‘a : ESPOIR.

Le but de ce regroupement est la recherche des droits fondamentaux de base (se loger dignement, se nourrir, accéder aux soins sanitaires ) et à long terme devenir acteur de leur propre développement dans leur pays d’origine en premier temps et pourquoi pas dans un pays d’accueil ceci à travers des sessions de formations professionnelles dans des domaines bien spécifiques :

  • Cuisine et Boulangerie
  • Bâtiment (maçonnerie, charpente bois et métallique, zinguerie, panneaux photovoltaïques, plomberie)
  • Agriculture (culture de pommes de terre, tomates, salades etc..)
  • Elevages (poulets de chairs)
  • Sport (Rugby)

Pour cela, un projet de construction de centre de formation est en cours d’élaboration et se divise en trois phases :

  1. Acquisition d’un terrain viabilisé à 30 kms de la ville de douala.
  2. Construction du centre d’accueil en Banco « terre crue »
  3. Mise en place d’activités de formations professionnelles (Avec la collaboration et le soutien d’organismes identifiés avec lesquels des partenariats pourront être signés, l’appui des quelques artisans gersois, de bénévoles européens et africains ainsi que des personnes désireuses de transmettre leurs savoir dans les domaines cités plus haut.

Le projet se considère très pertinent parce qu’il est calé sur des nécessités concrètes et urgentes, sur un principe de travailler, vivre chez soi ou ailleurs avec dignité, sachant que la ville de Douala est l’une des plus peuplée du Cameroun et compte près d‘un million de jeunes âgés de 17 à 25 ans , sans emploi, perspectives d’avenir, diplômés ou pas, vivant malheureusement de larcins et potentiels candidats à l’immigration qui n’hésiteront pas à prendre des chemins les plus dangereux quitte à mourir dans la mer ou au désert car n’ayant plus ESPOIR.